Moi je ne pleure jamais
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Moi je ne pleure jamais
Non,ce n'est pas moi qui vais pleurer
Et ce n'est pas moi qui vais me plaindre
Si ton amour me rend fou
Je ne vais pas courrir partout
Je ne vais pas me mettre à genoux
Pour espérer ta clémence
C'est toi qui a choisi de partir
C'est toi qui m'a fait souffrir
Et tu crois que je vais te supplier
Je te dis une chose
Que rien ne me prédispose
C'est le destin avant toute chose
A force de souffrir mon coeur est en overdose
Il a perdu espoir et ne plaide plus sa cause
Et tu veux que je reviens encore Nooon
Revenir à mes vieux amours Nooon
Depuis le temps que dure
notre amour que je croyais pur
Tu te rappelles ce dont on a convenu?
Alors pourquoi tu as rompu ?
J'avais confiance et je t'ai cru
De moi tu t'es foutu
Pourtant j'ai été sincère
Et j'ai tout fait pour te plaire
A présent je vais me taire
Car celui qui t'aime
n'a plus de valeur pour toi
Même s'il le crie sur tous les toits
Avec toi j'ai perdu mon temps
Je n'ai pas réalisé à temps
Et tu veux que je reviens encore Nooon
Revenir à mes vieux amours Nooon
Je ne t'en veux pas je ne t'en veux plus
Ce qui devait arriver arriva c'est tout
Car le glas a sonné de partout
Même si c'était plus long ça devait finir ainsi
Tu as beaucoup changée
Tu as tout oublié
Tu m'a trahi
Pourquoi tu as tout oublié?
Pourquoi tu as trahi?
Ou est ma bien aimée d'antan ?
Ou est ton coeur aimant ?
Pourquoi il a quitté
Il était si complice et remplissait ma vie
A présent il n'est plus là et c'est mieux ainsi
Il n'a pas pu résister pour mieux me connaître
Il n'a pas su laisser mon coeur renaître
Pourquoi ? Je ne sais pas je ne sais plus
C'est ta faute et non la mienne
Car tu m'as quitté mine de rien
Tu m'as trahi
Et tu crois que je vais te prier
Je te dis une chose
Que rien ne me prédispose
C'est le destin avant toute chose
A force de souffrir mon coeur est en overdose
Il a perdu espoir et ne plaide plus sa cause
Et tu veux que je reviens encore Nooon
Revenir à mes vieux amours Nooon
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أغنيـة : #لأ_مش_انا_اللى_ابكى
كلمات : #حسين_السيد
ألحــان : #محمد_عبدالوهاب
Traduction Dr Bouchareb Fouad
15 Juin 2017
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Moi je ne pleure jamais
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Amour aveugle
7
A celle qui me regarde et fait semblant de ne pas me voir
Alors qu'elle est source de mes peines et mes déboires
Pourtant elle avoue à autrui m'aimer qui croire?
Penchée à son balcon chaque soir
Elle s'en fout que je sois toujours là à mon perchoir
A attendre d'elle un signal , un espoir
A celle qui me regarde et fait semblant de ne pas me voir
Alors qu'elle est source de mes peines et mes déboires
De dépit je ne cesse de boire
Et de me saouler chaque soir
Assis en face de sa fenêtre sur le trottoir
A celle qui me regarde et fait semblant de ne pas me voir
Alors qu'elle est source de mes peines et mes déboires
Je dis qu'à présent est finie cette foire
Et qu'ailleurs j'irai voir
Dr Bouchareb Fouad
Le 5 juillet 2022
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Amour aveugle
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La meilleure des symphonies
7
La meilleure symphonie
Tes beaux cheveux blancs
Racontent la meilleure des histoires
Qui fait oublier à travers tout âge fatigues et déboires
Ils reflètent les rayons de soleil de l'aurore au crépuscule de la vie
Et c'est merveilleux ainsi
Tes mèches grises comme des cordes d'une guitare
où tes fins doigts improvisent la meilleure des symphonies
Magistralement Jouée de jour et de nuit
Elles maintiennent intactes ma passion et mon amour
Comme au premier jour
Tes beaux cheveux blancs
Racontent la meilleure des histoires
Qui fait oublier à travers tout âge fatigues et déboires
Quand ils improvisent une valse au gré des vents
Et s'envolent comme par enchantement
Dans une merveilleuse danse
Qui me fait entrer en transes
au rythme de tes soupirs et de ton souffle
Et c'est époustouflant
Tes beaux cheveux blancs
Racontent la meilleure des histoires
Qui fait oublier à travers tout âge fatigues et déboires
Ramassés ils te confèrent plus de charme et de prestance
et dissimulent le passé et ses souffrances
Tes beaux cheveux blancs
Racontent la meilleure des histoires
Qui fait oublier à travers tout âge fatigues et déboires
Ils embellissent ton visage
Et rendent sublime ton regard
Pour plus de respect et d'égards
Dr Bouchareb Fouad
17 juin 2022
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La meilleure des symphonies
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Les amoureux
30
Les amoureux
On s'est réveillé au petit matin
Dans un beau jardin
Au son des gazouillis des oiseaux
Tout était joli tout était beau
La brise du matin effleurait nos peaux
Le soleil se levait tout en paresse
Et la lune s'éclipsa par délicatesse
Les fleurs tout en douceur
Rivalisaient par leurs odeurs
Et formaient une mosaïque riche en couleurs
Ma bien-aimée me tendit un dernier verre
Avant de quitter les lieux
Et c'est tant mieux
Enivrés on scrutait les cieux
Et on se croisait des yeux
Et quand des gens empruntérent les allées ombragées
On quitta les lieux sans déranger
Dans l'espoir de revenir à la tombée de la nuit
Investir dans ce jardin notre nid
Jusqu'au lever du jour
Et crier à qui veut nous entendre notre bonjour
Et clamer fort notre amour
Dr Fouad Bouchareb
Inspiré de Noubat Al Ouchak de la musique andalouse
Le 14 Avril 2023p
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Les amoureux
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La dernière valse
31
Il me chuchote dans cette valse
des mots et de belles phrases
Il me serre dans ses bras
Et m'emmène dans des rêves extras
Et les larmes de mes yeux. ....
comme par enchantement illuminent terres et cieux
Il m'emporte dans tous les coins de la piste
Dans cette douce soirée entre musique et choristes
Et moi comme un enfant entres ses mains
Comme une plume en transes au gré des refrains
Il me propose des étoiles et la lune et sa main
Il fredonne des hymnes pour de meilleurs lendemains
ً
Il m'offre le soleil
Il m'offre l'été et sa chaleur
Il me promet des années de bonheur
Il me dit que je suis unique
Et que je vaux plus que toutes les étoiles et spoutniks
Que je suis un trésor
Le meilleur des tableaux à bord
Ses paroles m'enivrent
Au point de faire perdre le rythme à mes pas
Des mots d'amour que je connais pas
Qui rendent ma féminité implacable
Il me construit un château de sable
Que j'envahis le temps de quelques secondes inoubliables
Puis je reviens ...je reviens à ma table
Juste avec des paroles mémorables
Dr Bouchareb Fouad
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La dernière valse
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La plus émouvante étape de ma carrière professionnelle de médecin de santé publique.
36
Le 7 Octobre 2005 alors que j'étais penché sur mes dossiers en ma qualité de coordonateur régional de la santé à la région Doukkala Abda le surveillant général de l'hôpital Mohamed V de Safi Rompa ma solitude en rentrant dans mon bureau pour m'annoncer avec grande émotion la naissance d'un triplet à la maternité. Cet évènement exceptionnel me poussa illico presto à accourir au chevet de la parturiente. Elle était jeune et désemparée. Trois beaux bébés , deux filles et un garçon bien portants attiraient déjà la curiosité du personnel et justifiaient la fierté affichée de la sage femme de garde.
. S'agissant d'un accouchement à terme et normal, la conduite de l'acte a été dirigé avec succès et réussite par la gynéco obstétricienne, le Dr. Saliha Brams assisté des sages femmes, Mme Kamiri et Mme El Jadidi
La jeune maman m'expliqua qu'elle a déjà 2 enfants et qu'elle vit dans une chambre de 8 mètres carrés au modeste quartier de Kaouki avec son mari chômeur et sa belle mère.
Je donne des ordres à l'assistance sociale d'apporter du lait, layettes, des bavettes des biberons et des couvertures. Ce fut chose faite.
De retour au bureau j'informe plusieurs mécènes que je connais dans le but de porter de l'aide à cette famille.
Durant les deux suivants jours je rendais visite 3 fois par jours à la mamans. Le papa était perturbé et m'expliquait qu'il était dans le besoin et qu'il ne travaillait qu'occasionnellement au port pour écailler des poissons pour quelques dirhams. Aucun mécène n'a répondu à ma requête d'aide.
Le troisième jours j'ai reçu Mr Salah Zentar correspondant du
Journal le Matin. Un grand ami et un bon journaliste. L'idée me vint de lui demander de faire un appel aux âmes charitables pour venir à l'aide à cette famille. Il me promis de le faire par devoir et plaisir et qu'il allait même contacter Mr Hassan Alaoui alors rédacteur en chef de mettre l'annonce à la première page.
On est allé rendre visite à la maman et aux bébés et après l'autorisation de celle-ci on a pris leur photo pour la circonstance.
Deux jours s'écoulérent. La maman quitte l'hôpital pour sa modeste demeure en effet j'avais peur que si les bébés restaient à la maternité qu'ils attrapent une infection nosocomiale.
En fin de matinée Mr le Wali me téléphona il m'annonça avec émoi que SM le Roi MOHAMMED VI à décidé de venir en aide à cette famille.
C'était le plus beau jour de ma carrière. Une et une seule personne a répondu à l'appel aux ames charitables lancé sur le journal est c'est notre Roi que Dieu l'Assiste et le Garde.
Dr Fouad Bouchareb
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La plus émouvante étape de ma carrière professionnelle de médecin de santé publique.
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Les ruelles de Marrakech
31
Les ruelles de Marrakech
Que ce soit à pied ou en calèche
Elles sont magnifiques les ruelles de Marrakech
Quel plaisir de déambuler dans ces sentiers ombragés
En changeant chaque fois de trajet
Je me mêle à la foule
L'ambiance est bonne et ça roule
les marrakchis sont drôles et toujours cools
La place des épices est magique
La vue des terrasses d'en haut est magnifique
Elle laisse rêveurs les romantiques
On y trouve des choses fantastiques
Épices chez les herboristes,
animaux domestiques
Une fois à jamaa Lafna tout est en couleur
De partout émanent les odeurs
Différents plats aux multiples saveurs
y sont servis et font le bonheur
Un vrai régal
féerique festival
des arts culinaires
d'une cuisine millénaire
Les serpents narguent les curieux
Les cobras pointent leurs crocs vers les cieux
Seul le son de la flûte calme leur ardeur
Sous les yeux amusés de leurs charmeurs
Les singes en véritables morveux
Réclament cacahuètes
et mendient des sous
Ils font des acrobaties et s'amusent comme des fous
Les jus de fruits font le bonheur des badauts
Moi je préfère les escargots
Les aracheurs de dents
Attirent les imprudents
Avec des daviers de fortune arrachent sans merci
molaires et canines sans anesthésie
On entend gémissements et cris
Minable métier
Ils reviendront plutard pour essayer un dentier!
Les terrasses des cafés tout au tour
sont investies
de nuit comme de jour
Différentes mélodies musicales se mêlent
et se confondent et dans la place dans un brouhahas qui innonde
Les nuisances sonores
raisonnent comme par magie encore
dans ma pauvre tête quand je rebrousse chemin
dans les ruelles de Marrakech
Je reviendrai le lendemain
A pieds ou en calèche
Dans ces endroits mythiques
C'est le charme de cette ville et c'est fantastique
Dr Bouchareb Fouad
Marrakech le 17 mars 2023
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Les ruelles de Marrakech
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Méditations premier jour du printemps
53
L'univers ?
C’est la terre,
C’est aussi le soleil,
Mais le meilleur animal
s'est donné son titre d'Homme
et oublie qu’il reste môme
convertissant expériences des sens et intellect
et aussi son affect
en histoire de l'humanité
dit-on.
Pourtant
Nous voilà
Nous voici !
Debout et assis
L'instant est éternel,
Vécu en tant que tel
Son infinité est étirée entre passé et futur
perdue entre amalgames et cultures
jamais réellement vécus
malgré des situations impromptues
Si non seulement et toujours en représentation.
Et même fruit d’imagination
Si le présent est éternel et infini,
authentique et matériel
C'est tout ce qui compte,
Le passé n’est que souvenirs
Avec ses réussites
Mais aussi ses défaites
Et le futur sera plus que parfait
Si tout le monde mettait du sien
Et œuvrait pour le bien
Il y a très peu que l'on ne puisse s'offrir à soi-même
qui serve à occuper l'instant présent,
et nous égayer pour autant
avec le bonheur qu’on sème
telle est l'ultime sensation de liberté
d’amitié et fraternité
Il y a si peu d'effets qui ne puissent résulter de causes,
Qui remplit ma vie de poésie et de proses
Au fil des saisons
Pour vivre telle est ma raison.
Et plus j'occupe par ma courte vie ce temps éternel,
Entre monde virtuel et monde réel
plus je réalise que très peu est Hasard.
Et j’en reste hagard
Que le désir des humains est de se prolonger,
Et qu’animaux et plantes se prolongent sans le désirer.
Je ne connais pas d'autres formes de vie qui ne veuillent se prolonger.
Il y en a même qui rêvent de ressusciter
J'ai appris en un instant réel
que ronfler sur l'herbe fraîche de la colline,
et respirer de plus bel
sous le gazouillis des oiseaux du printemps,
en perdant la notion du temps
Près du cœur pur à même le sol,
me réjouissant dans ce rôle
était non plus un symptôme d'obstruction nasale
au pronostic des fois fatal
Mais et surtout un signe cardinal
suffisant du syndrome du bonheur.
Dr Fouad Bouchareb
Inspiré d'un texte de Mme le Pr Mahjouba Boutarbouch
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Le 21 mars 2019
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Méditations premier jour du printemps
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Si tu veux que je vive
49
Si tu veux que je vive
Et que ma flamme se ravive
Et que je chante le long de la rive
Ne me laisse pas tomber
Et reste à mes côtés
Sinon je vais sombrer
Dans la tristesse et la mélancolie
L'alcool et son alchimie
Mon art sera banni
Plus d'appétit
Point d'écrits
Point de chants
Point de vie
Je traînerai dans les rues
Je coucherai par terre
Clochard je deviendrai
Ce n'est pas du chantage que je te fais
Avec toi et ta bipolarité
Mon passé n'était pas si simple
Mon présent est au conditionnel
Et mon futur est plus qu'imparfait
Alors à toi de juger
Partir ou rester
Essayer et retenter
Je te laisse le choix
Et te supplie une dernière fois
Sinon j'accepterai ton verdict et ta loi
Et si je deviens clochard ne me dis pas pourquoi
Car je n'aurai plus de voix
Pour te décrire que tu m'as fais perdre la joie
Si tu me prives de ton amour
Mon art sera perdu pour toujours
Mes fans t'en voudraient
Et moi je m'en foutrai
Clochard je deviendrai
Ce n'est pas du chantage
Ni des commérages
Dr Bouchareb Fouad
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Si tu veux que je vive
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La vie et ses aléas
49
La vie continue
Malgré tout ce qui nous arrive
Qu'on sois heureux ou tristes
Alors on ne doit plus donner d'importance aux choses
Et soumettre nos âmes à plus fort qu'elles
Restons zen et sourions à la vie
Car elle continue grâce à ses leçons même si parfois elle est pénible
La vie est belle
Elle continue malgré ses aléas ,
même si ses conditions nous blessent des fois
Il ne faut pas perdre la foi
La vie continue il suffit d'accepter
La vie continue il vaut mieux s'y adapter
et apprendre de ses leçons , et c'est bien
On finira par comprendre que désespoir et indifférence ne riment à rien
Les événements de notre quotidien ne sont point complaisance
Donc laissons les façonner nos vies avec aisance
Car in fine seul Dieu par son Pouvoir, son Vouloir et sa volonté nous guidera et éclairera notre chemin
Il écrira nos destinées pour de meilleurs lendemains
Inspiré par Pr Tazi Moukha Hakam
Écrit par Dr Fouad Bouchareb
Le 12 Septembre 2022
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La vie et ses aléas
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La vie
49
La vie
De quoi sera demain ? Peu importe puisqu’il y aura toujours des lendemains
Avec leurs lots de surprises
et d'imprévus
Avec ou sans toi l'histoire sera écrite et précise
Et sera bien lue
La vie n'a rien de spéciale alors ne te fais pas de soucis
Et dis toi bien que ton destin est entre les mains de Dieu
La soif de continuer d'exister
sans penser à demain,
aux aléas et aux tracas de la vie
Et le propre de tout un chacun
Vis le présent pleinement avec d'enthousiasme L'envie de répandre la joie et le bonheur n'est pas un fantasme
Vis au présent avec sourire philosophie
Affrontes les aléas de la vie avec sérénité
Ne manifestes ni tristesse ni regrets.
C'est essentiel pour la postérité
Aies la foi
et assumes tes choix
Vis au présent et sois à
l'écoute des sans abris
Compatis devant toutes ces misères et cruauté de la vie
Et dis-toi bien que la vie
t'a donné l'amour autour de toi
Et que la chance a été toujours de ton côté
Alors assumes pour une fois
Et vis bien le reste de ta vie.
Dr Fouad Bouchareb
Le 20 Février 2024
Inspiré d'un texte de mon Maître Pr Hakam Tazi Moukha
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La vie
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Circoncision
70
Circoncision
Je me rappelle comme si c'était hier
C'était à Fes , c'était au quartier Zyat
Un soir pas comme tous les soirs
Je m’en rappellerai encore et encore
J'avais juste six ans à peine
Tout le monde était gentil avec moi ce soir
Cela me paraissait bien bizarre
Mon père était heureux bien que pensif et hagard
Maman était bien soucieuse
Elle tournait en rond toute nerveuse
On m'habilla d'une mansouria verte
Avec des rayures noires bien faites
D'un Fez aux couleurs rouges
Je tirais avec mon joujou de pistolet sur tout ce qui bouje
On me met des babouches jaunes
J'avais l'air d'un véritable clown
J'ai été surpris et peiné
Quand on m'a mis aux mains et aux pieds du henné
Soudain des sons de tambour que quelqu'un roulait à tue-tête
Et des hymnes de flûte fusait de partout et de trompette
Les youyous de maman et de ses acolytes raisonnaient
Et la danse et les chants passionnaient
On me mis sur un cheval qui lui aussi danser la chamade
Et moi je pleurais et faisait des gestes à mes camarades
On devait faire un tour dans le quartier voire une balade
Je me sentais mal , je me voyais déjà malade
La nuit tombante on rentre à la maison
Je voulais redoré mon blason
Fatigué et intrigué je n'arrivais pas à m'endormir
Je savais qu'on manigançait quelque chose
J'étais soucieux et anxieux
Et hébété presque en overdose
Je voulais quitter les lieux et déguerpir
Mais mon jeune âge
Me força à rester sage
Longue fut ma nuit dans le noir
J’étais seul dans mon purgatoire
pour les autres elle fut bien courte
Tout le monde se leva très tôt
Des vas et viens incessants
Je me cachais sous mes draps
Maman arriva et me pris dans ses bras
Elle avait des larmes aux yeux
Et moi j'implorais le Dieu des cieux
Mais en vain ce fut un vœu pieux
Je me demandais
Je m’interrogeais
Pourquoi m'infliger ce calvaire ?
J'étais plutôt un gentil garçon
J'avais tout pour plaire
Il fallait que je fasse face
A toutes ces manigances
Et pourtant et malgré toute mes prières
Aux âmes charitables de la terre
Papa vint me chercher
Et me prit par la main pour marcher
Naïf j'ai dis : Papa ou-est ce qu'on va ?
Il balbutia :mon fils on descend en bas
Et doucement on descendit
Et affectueusement il me dit
Aujourd'hui tu ne seras plus môme
Aujourd'hui tu deviendra homme
Et moi crédule je n'ai rien compris
On rentra dans le petit salon
Et là il y avait oncle ABDELAZIZ le boucher rallant
et un autre homme qui avait l'air pas du tout galant
Oncle ABDELAZIZ me prit par le torse
Et mois peureux je criais de toute mes forces
Boucher comme il était je croyais qu'il allait m'égorger
Pour me défendre je gesticulais et dans tous les sens je bougeais
Résigné mais digne je me rendais
J'étais défait et j'ai cédé
Je regardais la scène
J'avais trop de peine
On m'écarta les cuisses
Que oncle ABDELAZIZ me neutralisa
Et tout en finesse
Sacré oncle Abdelaziz ; il en avait l’habitude
Je restais figé et crédule
L'homme que j'avais en face
Me fixa d'un air malicieux et me fit une grimace
Il me dit regarde là haut
Regarde le petit oiseau
Je l'ai cru comme un sot
Je cherchais en vain l'oiseau
Et lui d'un geste de maître me pris le zizi
Il décalotta le prépuce
Je me suis évanoui
Et d'un coup de lame
Je senti comme une flamme
Le prépuce coupé
Fut à tout le monde exhibé
Le sang gisait de partout
Une pince pour clamper
Je criais j'insultais comme un fou
Je vis pour la première fois de ma vie mon gland
J'étais à la fois heureux et mécontent
Il me mît une mèche
pour que rapidement ça sèche
J’avais le corps en sueurs
Et j’étais tout en pleurs
Mon nez qui coule
Au rythme des youyous de la foule
Leur ambiance était cool
Pour moi ce n’était pas du tout lol
Moi je me sentais tout drôle
Le tambour roula de plus belle
Au rythme de la musique de la veille
La flûte aussi avec ses airs d'antan
Anima l'ambiance par des chants
Mon père rentra dans la chambre
Et me ramena à mon lit
Fier de moi
Il me dit avec émoi
Tu étais môme
Tu es maintenant homme
et l’honneur m’échoit
Je reçus beaucoup de cadeaux :
voitures et clarinette
un piano et même une bicyclette
Argent et bombons sur un plateau
Mes parents m'embrassèrent
Et furtivement s’embrassèrent
Heureux et délivrés ils en avaient l'air
La fête dura trois jours pour les autres
Pour moi il aurait fallu plusieurs crises
Quesque voulais que je vous dise
Avant que ça ne cicatrise !!!!!!
Dr Bouchareb Fouad
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Vieillir
72
Vieillir, n'est pas chiant.
N'en déplaise à Feu Bernard Pivot.
Vieillir c'est hilarant
Je dirai même plus
vieillir, c’est excitant ,
c’est appaisant ,
c’est merveilleux, c’est fantastique et c'est plutôt rassurant.
Viellir est une aubaine et une occasion inouïes de voir ses enfants grandir et vieillir....
Viellir c'est un cadeau du ciel et une bénédiction de Dieu de profiter de ses petits enfants en jouant avec eux on s'amusant comme un fou avec eux et en devenant presque enfants avec eux...
Vieillir c'est merveilleux et juste fascinant de continuer à fréquenter ses amis d'enfance, de persister à plaisanter avec eux et de partager des souvenirs et des aventures vécues ensemble......
Vieillir est une occasion idoine de découvrir d'autres cultures, de voyager et de se faire plaisir encore et encore...
Vieillir c'est devenir sage, c'est partager les expériences, c'est conseiller les plus jeunes et les moins jeunes....
Vieillir c'est aider son prochain c'est assister autrui...
Vieillir c'est le temps de méditer, de rêver et de prier pour ce monde qui devient de plus en plus fou......
Vieillir c'est ne rien attendre des autres mais c'est repondres aux attentes des autres.....
Vieillir c'est être serein et confiant en l'avenir et ne jamais appréhender le futur et les mauvais lendemains.
Vieillir c'est être optimiste et voir le verre toujours à moitié plein
Vieillir c'est avoir la foi et croire en la bonté de Dieu qui lui seul programme les choses
Vieillir c'est défier l'âge et ses rides et son lot de faiblesses, de maladies et crises....
Viellir c'est affronter la vie et ses aléas.....
Vieillir c'est attendre patiemment et sereinement le son de son propre glas....
Dr Fouad Bouchareb
Le 8 Mai 2024
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Vieillir
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Ma rue
74
Ma rue
Elle m'appartient
Elle fait partie de mon quotidien
C'est une sorte d'identité et de lien
J'adore le nom de ma rue et c'est bien
Il n'a pas été conçu pour rien
Ma rue s'appelle Hablmlouk
Et ce n'est pas un nom quelconque
Oui elle s'appelle rue des cerises 🍒
Elle est belle et exquise
Elle me rappelle à chaque instant Sefrou
Ma ville natale
Aux racines ancestrales
Elle m'enchante de partout
Et pour moi et surtout
Ça me suffit
c'est mieux ainsi
Dr Bouchareb Fouad
Le 18 Mai 2020
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Mama Rita : L'héritage de la charité et de l’amour
827
Je garde précieusement dans ma mémoire les souvenirs d'enfance liés au 5ᵉ étage de l'hôpital Mohamed V. Cet étage n'était pas comme les autres. Il portait en lui une signification profonde, un symbole de charité et de solidarité. C'était là que Mama Rita accueillait les enfants abandonnés, leur offrant bien plus qu'un toit : une famille, une chance de grandir entourés d'amour et de dignité.
À chaque visite à l'hôpital, entre deux éclats de rire d'enfant et des moments d'amusement insouciant, je ressentais cette énergie particulière qui émanait de cet étage. Mama Rita incarnait cette force discrète mais immense, celle de l’amour inconditionnel, du don de soi, de la réparation des âmes blessées.
Plus tard, dans la salle de sport Samurai, où je pratiquais le karaté shotokan, je croisais souvent ces enfants de Mama Rita. Ils venaient s'entraîner avec une discipline et une volonté admirables, portant en eux une résilience qui semblait presque naturelle. Leur transport, marqué par la présence bienveillante de Mama Rita, faisait partie du décor familier de mon quotidien. C'était une preuve vivante que l'amour et la bienveillance pouvaient véritablement transformer des vies.
En arrivant au lycée, une école voisine accueillait ces enfants pour leur socialisation primaire. Mama Rita avait compris l'importance de l’éducation, non seulement comme un droit fondamental, mais aussi comme un outil d’intégration et d’émancipation. Grâce à elle, ces enfants trouvaient une place dans la société, une identité, une voix.
Et puis, sans vraiment y penser, j'ai nommé ma fille Rita. Aujourd'hui, je réalise que ce n'était pas un simple hasard. Ce prénom porte en lui une symbolique forte, un héritage d’amour, de don de soi et de charité. En la regardant grandir, je me surprends à espérer qu’elle incarne ces mêmes valeurs : la capacité à aimer sans condition, à tendre la main à l'autre, à voir la lumière même dans l'obscurité.
Mama Rita n'est pas seulement un nom ou un souvenir d’enfance. Elle est devenue une source d'inspiration intemporelle, un modèle de force et de générosité. Son empreinte continue de vivre à travers les cœurs qu'elle a touchés y compris le mien et à travers cette nouvelle génération qui, je l’espère, portera en elle la même lumière.
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Mama Rita : L'héritage de la charité et de l’amour
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Bagarre dans une mosquée...
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Des citoyens ont fait circuler des images d’une brutalité surprenante, devenues rapidement virales sur la toile et pour cause. Ils relatent une bagarre dans une mosquée.
A khénifra, une mosquée paisible d’habitude, édifiée pour le besoin spirituel des citoyens s’est en une fraction de seconde transformée en un ring. Un fidèle généreusement avait amené quelques bouteilles d’eau afin que ses compagnons puissent se désaltérer au besoin; quelque chose de très habituel en ce mois sacré.
Le muezzine ce soir-là, probablement devant la profusion de ce qui venait d’être offert, s’est accaparé quelques bouteilles pour les ramener chez lui. Ce ci n’a pas été du gout de l’une des fidèles. Il en apostropha le muezzine qui n’apprécia pas les propos les jugeant offusquant. Le ton monte et la paisible mosquée de vivre grandeur nature un combat de MMA.
On peut bien sûr regarder ces images comme un fait anodin peut être même rigolo; aussi rigolo que celles du voleur dérobant subtilement des tapis dans une autre mosquée.
On peut aussi y palper un manque de civisme et de la part du muezzine et du justicier.
Ce pendant à relier cette altercation avec tous les échantillons enregistrés devant les collèges et lycées et à l’intérieur de ces établissements ; ce qui se passe dans et aux alentours des stades, dans les marchés et souks, dans les transports publics, sur les routes, dans les hôpitaux même, voilà qui en fait trop.
L’incivisme et la violence sociale sont-elles un fléau galopant ne ménageant aucun espace.
On peut tourner la page et conclure que cela n’est point étonnant ni particulier au Maroc. L’incivisme et la violence sociale sont des phénomènes qui prennent de l'ampleur dans les sociétés contemporaines. Cela banaliserait les manifestations des tensions entre individus, les comportements belliqueux, les conduites irrespectueuses, les atteintes aux règles de vie en communauté, les dépassements des lois et règles de vie en société.
Prenons par exemple le nombre d’accidents et le nombre de décès annuels sur nos routes: aux alentours des 4000 vies perdues. C'est une perte sèche de19.5 milliards de DHS par an. C'est une forme de manifestation de violence et d’incivisme. Le Maroc est à la 110ème place en matière de sécurité routière.
En fait la violence est la même sauf qu’elle prend des aspects différents, s’exprime selon les circonstances, et se manifeste selon la conjoncture et le contexte. Le jeune violent devant son lycée pourra plus tard manifester son agressivité au volant d’une voiture ou dans un stade de football et phénomène nouveau dans une mosquée. Ces comportements sont strictement liés. Pour les traiter il ne faut pas du tout les isoler les uns des autres.
L’incivisme est un manque de respect des normes sociales telles qu’elles soient. Il manifeste aussi un état d’esprit ou peut être un ras le bol d’une situation économique, d’un manque d’intégration, d’une frustration, d’une injustice ou d’un déficit dans l’éducation.
Celui qui jette des ordures dans des lieux inappropriés, n’exerce-t-il pas une violence. Cependant n’exprime-t-il pas quelques choses qui le ronge de l’intérieur. Celui qui vandalise un bus ou un ban d’école ou qui refuse expressément de respecter les biens communs, n’exercent-t-ils pas une sorte de violence.
Le manque de civisme a un cout social élevé et une cout économique énorme. Il engendre des conséquences néfastes sur la vie sociale. Il nuit à la qualité de vie, accentue les inégalités et provoque un climat de méfiance entre citoyens. Il conduit à creuser les différences et les clivages. D’un côté on va parler avec dédain de ceux plus bas économiquement de l’autre on va parler d’impunité des puissants, d’injustice, de manque d’égalité, de répartition injuste de la richesse.
Perçue ainsi, la violence sous toute ses formes et de quelque faction qu’elle provienne est un véritable danger pour la cohésion sociale. Elle peut se traduire par des conflits, des agressions verbales ou physiques, des discriminations fragilisant la paix sociale. Elle peut prendre plusieurs formes. Les bagarres, les agressions, les actes criminels ne sont jamais isolés de leur environnement social et politique, si elles ne sont pas engendrées par un tel contexte faisant le lit de toutes les radicalisations et extrémismes.
Une société qui banalise la violence verbale, les insultes, le harcèlement, les discours haineux est une société qui souffre, une société frustrée. Une société qui répond peut-être à une autre forme de violence, celle institutionnelle vraie ou perçue responsable des inégalités, du manque d’accès aux droits fondamentaux.
Elle s’exprime comme le résultat de frustrations accumulées, d’injustices ressenties, du manque de dialogue et de respect mutuel.
Les propos des citoyens s’exprimant sur la cherté de la vie témoignent justement de ce genre de frustrations et s’en réfèrent aux institutions. N’a-t-on pas vu des altercations violentes à cette occasion.
Que faut-il faire alors ?
Laisser passer comme si de rien n’était ; considérer le phénomène comme étant normal ou alors s’en saisir et tenter de redresser la situation.
C’est peut-être-là le chantier le plus complexe avant la coupe du monde de 2030.
Le dialogue social ne doit pas se contenter de quelques réunions avec des syndicats fort peu représentatifs. Il doit être élargi et développé de façon à favoriser la communication et la médiation pour désamorcer les tensions.
Ce dialogue doit notamment inviter les marocains à l’engagement. Ils ne doivent plus être considérés comme des mineurs et des consommateurs mais comme des acteurs. Il faut les encourager à la participation citoyenne à la préservation du cadre de vie et à la promotion du respect mutuel.
L’école doit être véritablement réformée et offrir un cadre de vie, plutôt qu’un espace mécanique de bourrage de cranes. Les élèves doivent participer à la gestion de leurs établissements. C’est le leur. Leurs points de vue devraient primer sur n’importe quelle instruction ou programme conçus ça et là sans rapport véritable avec l’environnement et le contexte particulier de chaque région, de chaque établissement. Le système scolaire doit favoriser l’éducation plutôt que l’instruction. Le milieu universitaire doit être celui de la sensibilisation à la participation responsable. Il y a un besoin urgent à inculquer les valeurs communes dès le plus jeune âge. S'en référer à la seule religion n'est pas suffisant. Le citoyen marocain doit apprendre à respecter les lois et ne pas en avoir peur.
Bien sûr qu’il faut aussi le renforcement des sanctions, l’application de façon égalitaire des mesures dissuasives pour décourager les comportements inciviques et violents. Cela va de soi.
Il s'agit de consolider l’harmonie sociale, tellement nécessaire à notre développement. Et c’est avec cette prise de conscience collective, avec des actions concertées que nous bâtirons un environnement plus respectueux et plus apaisé évitant ainsi les bagarres dans les mosquées aussi.
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Bagarre dans une mosquée...
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Journal de voyage #5: Indonésie
1377
Le vol de Brisbane à Denpasar en Indonésie a été une formalité comparé au trajet précédent. Ce n’est pas sans nous déplaire. Nous passons juste une Nuit dans la région de Kuta sur l’île de Bali puis prenons un ferry pour la petite île de Nusa Penida où nous planifions de rester une semaine.
Nos lectures ne nous ont pas induit en erreur, c’est effectivement une petite île très agréable, même si un peu plus cher que Bali. En marchant le long d’une route nous passons devant une toute petite boutique indiquant des activités touristiques comme plongée masque et tuba, visite de sites, location de scooter. Une très belle rencontre s’en suit. C’est en fait un petit entrepreneur local qui propose ses services. Nous réservons notre scooter familiale pour le lendemain, une visite de l’est de l’île et une excursion en bateau avec plongée masque et tuba. Cette dernière est un des moments les plus mémorables du voyage. Nager dans l’océan, proche d’une falaise, dans des houles d’un mètre de haut et pour couronner le tout, une dizaine de raies manta dansant sous nos yeux.
Comme je l’ai mentionné à la fin de l’article précédent, c’est la saison des pluies ici. Cependant, aucune de nos activités n’a été gâchée par la météo. Il a plu de temps en temps, des pluies fines, des torrents par moments mais nous trouvions toujours un moment pour aller nous promener sur une plage, une falaise, faire un tour en scooter.
Nous avons notamment visité Cristal Bay qui semblait être une des plages a ne pas manquer. Selon moi elle n’en vaut pas la peine. La plage est sale et en arrière beaucoup de boutiques et de warungs (petits restaurants/boutiques pas chers) gâchant le paysage. Si l’on n’observe que l’océan et les rocher par contre c’est effectivement magnifique. Ce n’est pas le seul endroit où, pour en profiter et apprécier le paysage, il faut faire abstraction d’un certain nombre de déchets ou constructions dédiées aux touristes à la course aux belles photos surfaites et artificielles (balançoires, nids et coeurs en bois, bancs sculptés etc.). C’est dommage…
Tous les endroits ne sont heureusement pas affectés. Un matin, nous discutons de nos plan quelques minutes avec la personne a la réception. Il nous indique un coin un peu moins touristique mais qui vaut un léger détour sur notre chemin: Tembeling Beach. Nous visitons Broken Beach, selon nos plans en premier. Pour ce deuxième arrêt, la portion finale du trajet se transforme en terre avec des pentes très raides. On fait du scooter tout terrain! Nous finissons a pied, en descendant des escaliers pendant un peu moins de 15min. Quel spectacle! une plage cachée entre les falaises avec certains rochers arrivant proche de l’eau formant une piscine d’eau douce au bout d’une rivière. Cette piscine est semi naturelle car on voit quelques tuyaux dirigeants l’eau de la rivière précisément vers elle et quelques consolidation de rochers. Cet endroit est magnifique et nous n’y croisons pas plus de quelques personnes.
Arrive ensuite la veille de Noel. Un de nos derniers jours sur Nusa Penida. Pour la première fois depuis longtemps nous décidons de ne rien faire du tout. Une fois de temps en temps ça ne fait pas de mal. Un peu de planification de voyage, des jeux, un film en famille, baignade dans la piscine et un restaurant en bord de falaise le soir avec un coucher de soleil fabuleux.
Nous devions ensuite aller visiter l’île de Lombok. En discutant avec les locaux, toujours de bon conseils jusque là, nous avons changé les plans. Sans visiter Bali, nous manquerions selon eux une chance de découvrir tout un pan de la culture. Lombok offrant principalement les mêmes activités que Nusa Penida, sur une plus grande surface. C’est à dire: plages, falaises, randonnées et sorties de plongée.
Nous traversons donc vers Bali avec le même ferry qu’à l’aller. Nous réservons une guest house pour 6 jours à Ubud. Une superbe maisons chez l’habitant en retrait de la route principale. Le taxi ne peut pas nous y amener, nous finissons a pied dans une ruelle, puis le long d’une petite rizière sur un chemin pavé avant d’arriver dans une maison constituée de plusieurs bâtiments. Les chambres sont assez isolées et les salles de bains sont ornées de moulures. Les petits déjeuners offerts sont plus que copieux, a tel point que nous n’avons presque rien mangé les midis tout le long de notre séjour.
Une journée nous suffit pour découvrir les zones d’intérêts de la ville à pied: temples, boutiques, marchés etc. Les autres jours nous louons des scooters pour aller visiter les environs. Des rizières, la forêt de macaques à longue queue de Sangeh, des chutes d’eaux et des temples. Les premiers jours, la ville fourmille de touristes qui s’agitent à l’approche du nouvel an. Une fois le nouvel an passé les embouteillages diminuent. Le scooter familiale restera une de mes activités préférées peu importe les conditions (embouteillages, pluies).
La prochaine étape de notre voyage est à nouveau une guest house à Munduk, plus dans les terres à côté du mont Batukaru. C’est justement pour lui que nous venons, nous planifions une journée de randonnée pour l’aller-retour au sommet. Il y a plusieurs points de départ. Sur internet nous trouvons une randonnée d’environ 5h30 qui fait justement le trajet jusqu’au sommet. Nous n’avons pas été déçus! Une des randonnées les plus difficiles de ma vie. un peu plus de 3km aller et 1100m de dénivelé positif. Le reste de la famille s’est arrêté à un peu plus de la moitié mais mon orgueil me pousse à aller jusqu’au bout. Je laisse le pique nique et l’eau, prenant simplement mon poncho en cas de grosse pluie. Je finis par les rejoindre un peut avant leur arrivée. La vue d’en haut étant assez jolie mais partiellement couverte. Les photos ne sont pas exceptionnelles mais ce n’était pas la raison de mon ascension. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion d’être poussé à mes limites pour un effort physique. Et ça fait du bien!
Nous finissons par quelques jours au sud de Tanah Lot. Le temple est très beau mais, tout comme le reste des activités touristiques gâché par des artefacts pour touristes superficiels. Nous avons trouvé un hôtel à dix minutes de marche de l’océan, dans la région de Canggu. C’est un gros changement de cadre tout de même. Des salles de sport et restaurants surfaits, visant toujours un certain type de tourisme, qui ne nous correspond pas du tout.
Je ne voudrais pas finir sur cette note négative par contre. Notre séjour à Nusa Penida et Bali a été une expérience extrêmement enrichissante. Nous avons fait de très belles rencontres avec des locaux. Des échanges toujours très agréables. Les paysages sont également époustouflants, a condition de sortir un peu des destinations touristiques en vogue.
Il n’y aura pas de prochaine destination avant au moins quelques mois puisque nous sommes maintenant rentrés chez nous. C’est la fin de notre aventure en famille mais loin d’être la fin de nos voyages!
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Journal de voyage #5: Indonésie
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Journal de voyage #4: Côte est Australienne en minivan
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Comme je l’ai dit a la fin de l’article précédent, le voyage a été long, environ 35h, incluant 2 escales de 5h à Addis Abbeba et Singapour pour arriver à Melbourne.
Nous avons prévu 3 nuits d’hôtel avant de louer un minivan pour notre road trip le long de la côte est Australienne. En plus du dépaysement arrivant dans une grande ville moderne en arrivant à l’hôtel, un perroquet blanc à crête jaune perché sur lampadaire nous montre qu’on est quand même loin de chez nous.
Pendant notre repos nous prenons le temps de visiter Melbourne et de retrouver un collègue d’il y a presque 10 ans. Une superbe journée passée ensembles à visiter un musée, la bibliothèque, boire un verre en terrasse sur un toit et surtout bavarder! Il y a des personnes que l’on retrouve après des années avec la sensation qu’on s’était vu la veille…
Le jours du départ du road trip est arrivé, nous prenons en main les clés de notre maison et moyen de transport pour le mois qui vient. C’est un minivan avec un petit étage couchette, ce qui permet a mon fils d’avoir un lit. C’est plus cher qu’une tente mais beaucoup moins pénible à transformer tous les soirs que de déployer une tente et ranger le lendemain. Et puis vu la réputation de l’Australie en tant que territoire assez hostile à l’humain, nous serons plus à l’aise dans le van qu’au sol. Les lits s’avèrent très confortables.
Nous commençons par longer la côte au sud-ouest de Melbourne nommée Great Ocean Road. Elle porte bien son nom. Les bords de mer sont vallonnés et donnent des vues plongeantes magnifiques sur l’océan d’un bleu vif époustouflant. Dès le lendemain nous faisons connaissance avec la faune locale lors d’une randonnée à Kenneth River : koalas, wallabies et kangourous. En continuant sur la Great Ocean Road, nous visitons les falaises vertigineuses des Twelve Apostles.
Nous repartons ensuite vers l’est de Melbourne pour passer deux nuis au Wilson Promontory. C’est une montagne en bord de mer, dans un parc national. Une randonnée relativement physique de 1h30 de dénivelé positif corsé nous offre une vue panoramique sur le parc. La côte alterne entre Montagnes et plages. Encore un point de vue à couper le souffle. Décidément nous sommes gâtés. Mais ce n’est pas que notre vue qui est stimulée, depuis le début de notre road trip, en traversant les forêts d’eucalyptus, l’odeur qui s’en dégage est très agréable.
Après les deux nuits dans ce parc, nous trouvons en dernière minute un petit bar/bistro qui accepte les campeurs gratuitement en arrière sur son terrain: le Bellbird. Nous y faisons de belles rencontres. Le propriétaire, Gary, et un couple de personnes assez âgées voyageant en caravane (lui a 78 ans). Nous buvons une bière tous ensemble et sympathisons avec le couple. En retournant vers notre campeur pour faire notre souper, ils nous offrent d’ouvrir une bouteille de vin, un shiraz 2022. Il est délicieux, complexe, pas trop tannique. Nous partageons nos plans de voyage, nous voulons aller vers Canberra et faire une dégustation de vin. Ils sont justement à la fin de leur voyage de 3 mois et rentrent chez eux le surlendemain, en banlieue de Canberra. Ils nous offrent de nous héberger. Nous acceptons et en échange je leur cuisine le repas. Nous passons une très belle soirée avec eux. C’est une sensation très bizarre et agréable en même temps d’être autant à l’aise avec des gens que l’on connaît si peu.
Nous continuons le lendemain en direction de la côte. Arrivés a Sydney, sur conseil de nos nouveaux amis, nous établissons notre camp de base dans un camping un peu en dehors de la ville. Il y a des bus nautiques efficaces et à un prix dérisoire comparé au prix des stationnements. Nous arrivons donc en bateau au centre ville juste à côté du fameux opéra. Nous faisons un tour dans le quartier se situant a l’ouest pour cette première journée. Le lendemain, nous revenons au centre ville mais la météo est un peu moins clémente. Il pleut. Nous en profitons pour visiter le musée Hyde Park Barracks qui explique comment les premiers forçats on construit ce bâtiment ainsi que les premiers édifices et routes de la ville. Nous faisons quelques tours dans les boutiques et croisons beaucoup de monde, nous n’y étions plus habitués. En vérifiant sur nos téléphones, nous réalisons que c’est le Black Friday!
Après ce bain de foule, retour à la nature pour une randonnée dans les blue mountains au nord ouest de Sydney. Ces montagnes sont en fait plutôt des falaises surplombant un canyon. Nous avons de très beaux points de vue, et observons des perroquets qui y planent.
Nous retournons ensuite vers la côte, au nord de Sydney. Nous longeons la côte pendant 3 jours entre ballades, baignades et campings au bord de mer. Nous arrivons finalement à Byron Bay. C’est une destination très touristique mais qui mérite sa réputation. Malgré un centre-ville un peu surfait, les plages sont splendides, bordées par des roches formant des petites baies qui permettent d’être à l’abri des différents dangers de la mer: requins, méduses, baïnes etc. Nous en profitons pour faire du kayak en espérant rencontrer des dauphins. Pas de chance pour les dauphins mais nous avons surfé des vagues en kayak ce qui est quant même exceptionnel.
Ensuite direction Brisbane où nous nous arrêtons juste une demi journée. Nous appliquons la même méthode qu’à Sydney. Comme une rivière longe la ville, un ferry servant de transport en commun nous amène aux points d’intérêts.
Prochain arrêt : la plage de Noosa Heads pour un cours de 2h de surf, toute la famille s’y met et on s’amuse comme des petits fous à essayer de tenir debout sur la planche. Une des meilleurs nuits de sommeil du voyage s’en est suivie.
Nous n’étions pas censé aller beaucoup plus au nord que ça mais avons décidé de dépasser le budget pour aller voir la grande barrière de corail. Il y a un départ de Bundaberg, qui est à 3h de route. De là un petit avion de tourisme nous amène à une île nommée Lady Elliot. Il y a juste la place pour une piste d’atterrissage non goudronnée qui traverse l’île et la coupe en deux. D’un côté quelques bungalows et un petit restaurant pour les chanceux qui y passent quelques jours, et de l’autre un lagon où nous faisons de la plongée en masque et tuba. C’est le tout début de la grande barrière de corail à cet endroit et quelle splendeur. Des coraux de toutes les couleurs et littéralement des centaines de poissons de couleurs étincelantes.
Pour finir ce road trip, nous avons 3 jours pour retourner à Brisbane et rendre notre campeur. Nous faisons par petits bouts, malheureusement la météo n’est plus vraiment avec nous. Des journées nuageuses avec beaucoup de pluie. Nous arrivons quand même à visiter quelques villes côtières et nous baigner malgré le temps.
Après tout, il va falloir s’habituer un peu à l’humidité, c’est c’est la saison des pluies à notre prochaine destination!
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Un cannoli italien au cœur d'Amsterdam ...
1455
Un après-midi ensoleillé à Amsterdam, je me promenais tranquillement dans les rues pavées de la ville. L'air frais me chatouillait le visage, et je m'imprégnai de l'atmosphère unique qui régnait dans ce quartier animé. En me promenant, je décidai de m'arrêter dans un petit magasin de fromages, un véritable trésor des Pays-Bas, où les étagères étaient garnies de toutes sortes de fromages hollandais aux saveurs puissantes.
Cependant, ce qui attira mon attention ne fut pas les fromages, mais plutôt un petit gâteau posé sur le comptoir, sous une cloche en verre. Un vendeur néerlandais, souriant et chaleureux, me l'indiqua en m'expliquant qu'il s'agissait d'un « cannoli italien ». C’était étrange, je ne m'attendais pas à voir une pâtisserie italienne dans un tel lieu, mais la curiosité l'emporta.
Je pris un cannoli, et en le dégustant, je fus immédiatement transportée en Italie par ses saveurs délicates et sa texture croustillante. Ce petit gâteau, si emblématique de la culture italienne, était ici, au cœur d'Amsterdam, un parfait exemple de l'hospitalité néerlandaise envers d'autres cultures. Les Néerlandais, toujours ouverts aux influences extérieures, savent non seulement apprécier mais aussi adapter ce qu’ils accueillent avec une touche d'originalité. Leur accueil chaleureux, leur sens du service et leur capacité à intégrer des traditions culinaires étrangères dans leur quotidien sont impressionnants.
Ce moment simple, partagé entre un fromage néerlandais et un cannoli italien, reflétait cette étonnante capacité des Néerlandais à embrasser la diversité culturelle tout en restant fidèles à leur propre identité. Une belle illustration de la manière dont la gastronomie peut servir de pont entre les cultures et enrichir les échanges.
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Mes récits entre Espagne, Malte, Pays-Bas et Allemagne ...
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En parcourant Bluwr, j'ai été profondément inspirée par les auteurs qui ont partagé leurs récits de voyage. Ces histoires, empreintes d'authenticité, m'ont donné envie de parler de mes propres aventures récentes, qui m'ont menée à travers plusieurs pays européens riches en découvertes.
Mon périple a commencé en Espagne, un pays vibrant de culture et de couleurs. À Torremolinos, j’ai savouré le mélange parfait entre détente et dynamisme. Ses plages dorées, son ambiance festive et ses marchés animés m’ont offert une escapade ressourçante.
À Valence, j’ai été émerveillée par l’architecture impressionnante de la Cité des Arts et des Sciences, qui se dresse fièrement au cœur de la ville moderne. Pourtant, c’est dans le dédale des rues anciennes et lors d’un repas traditionnel en bord de mer que j’ai ressenti l’âme de cette ville fascinante.
Malte et Gozo m'ont transportée dans une autre époque. À Malte, les forteresses et les rues pavées racontent des siècles d’histoire. La chaleur humaine et la beauté brute des paysages m’ont profondément touchée. Gozo, avec sa tranquillité et sa nature préservée, m’a invitée à prendre le temps de contempler et de me reconnecter à l’essentiel.
À Amsterdam, la vie coule doucement au rythme des canaux. J’ai adoré flâner dans ses rues bordées de maisons colorées et découvrir ses musées captivants, entre art et histoire. La liberté et l’authenticité de cette ville en font un lieu unique, où chaque coin de rue semble raconter une nouvelle histoire.
En Allemagne, j'ai eu l'occasion de visiter la ville de Stade, située au nord du pays, près de Hambourg. Cette petite ville historique, avec ses maisons à colombages et ses canaux tranquilles, m’a charmée par son atmosphère paisible et son riche patrimoine. Entre promenades le long du fleuve Schwinge et découvertes culinaires locales, Stade m’a offert un aperçu authentique de la culture allemande.
Ces voyages, bien plus que des déplacements, m’ont permis de grandir et de m’émerveiller devant la richesse et la diversité de notre monde.
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Journal de voyage #3: Road Trip à Madagascar
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Pour des raisons de sécurité et de conditions de routes/pistes nous avons loué un 4x4 avec chauffeur pour notre séjour à Madagascar et quelle bonne idée! Vous comprendrez pourquoi dans le récit qui suit.
Reprenons au début. Nous avons logés deux nuits dans le centre d’Antananarivo pour visiter un peu et nous reposer. Cette ville est située à une altitude de 1200m environ et les rues sont loin d’être planes. Après plusieurs semaines de safaris en voiture nos corps avaient grandement besoin de se décrasser. Nous avons visité la ville à pied.
le matin du départ nous rencontrons le responsable de l’agence de location le matin du départ qui nous indique que la transmission de la voiture que nous devions avoir est cassée. Nous aurons donc une voiture et un chauffeur pour la journée et notre guide nous retrouvera le lendemain. En route pour Antsirabe. A midi, a notre grande surprise, nous faisons un arrêt dans la ville spécialisée dans… le foie gras, absolument délicieux!
Le lendemain nous rencontrons notre chauffeur, Georges. Mon fils ayant quelques soucis de digestion, une chance que l’ingrédient principal des 3 repas journalier malgaches soit le riz. Georges nous propose de passer la nuit chez sa tante à Miandrivazo avec pour repas une soupe de poulet malgache. C’est un poulet élevé en plein air, vadrouillant dans les rues des villages librement. Il est préparé dans un bouillon avec un peu de gingembre et du riz. Le lendemain, mon fils est complètement guérit. Nous roulons jusqu’à Morondava avant de partir le lendemain en direction de Bekopaka. Malheureusement la voiture commence à cracher de la fumée blanche après environ 1h de route. Nous attendons une nouvelle voiture et nouveau chauffeur. Georges fera les réparations. Le turbo de la voiture est cassé.
Avec notre nouveau chauffeur, direction la forêt de Kirindy qui se trouve sur le chemin, impossible d’arriver à Bekopaka avant la nuit. Le soir même nous faisons une visite guidée de la forêt pour observer plusieurs espèces de lémuriens nocturnes. Le lendemain matin, après un tour pour observer les lémuriens diurnes, direction Bekopaka. La traversée des 2 rivières se fait avec des bacs. Ce sont des passerelles en bois motorisées où stationnent côte à côte 5 véhicules.
Le lendemain, visite des Tsingys de Bremaha, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces blocs de calcaire noir (oxydé) pointus s’élèvent jusqu’à 700m. La randonnée dure 4h environ et contient des portions de via ferrata. La randonnée est difficile, mais le spectacle est époustouflant. Nour retournons ensuite à Morondava, cette fois les 10h de route en une journée.
Nous retrouvons ensuite Georges le jour suivant pour continuer notre route vers Belo sur mer. Nous en profitons pour faire une sortie en mer avec une pirogue à voile. Il y a deux personnes naviguant la pirogue. La première à la gestion de la tension de la voile et d’une pagaie servant de safran et la seconde a l’avant pour la gestion de la voilure. La personne en avant a pour siège une planche de bois reliant la pirogue à un contre-poids mesurant environ 10cm de large. Il semble confortablement installé pendant les 3h nécessaires à rejoindre une petite île perdue dans les eaux turquoises où nous pique-niquons.
Pour descendre encore le long de la côte ouest de Madagascar, il faut faire un petit détour par l’intérieur des terres dans la ville de Manja. Sur le chemin de terre, une petite rivière à passer en 4x4 a surpris notre chauffeur par sa profondeur. Le lendemain en repartant c’est confirmé: il y a de l’eau dans le réservoir. En faisant demi-tour, l’axe de direction casse. Nous rejoignons le letit restaurant que l’on venait de passer quelques minutes au paravant. La méthode est plutôt cocasse sans axe de direction. Le chauffeur au volant, je marche à côté de la voiture en faisant tourner les roues du 4x4 à la main pour leur donner la bonne direction. Arrivés au restaurant, le chauffeur tente une réparation. Par chance, nous rencontrons sur place un chauffeur qui nous conduira directement à la ville d’Ifaty. Nous annulons les villes côtière plus au nord nécessitant un 4x4 fonctionnel puisque ce sont des pistes de terre. La route est en asphalte mais pour traverser la rivière il manque tout de même un pont. Des piroguiers ont pris l’initiative donc de s’organiser pour offrir un service de traversée. Six pirogues jointes par des planchers de branches clouées ensembles accueillent une voiture à la fois. Les piroguiers, ayant pied dans la rivière en cette saison sèche, poussent le tout jusqu’à l’autre rive. Quelques jours à Ifaty le temps de trouver une nouvelle voiture nous permettent de nous reposer un peu et faire une sortie de plongée masque et tuba. Les coraux et poissons sont magnifiques.
Après ce repos nous récupérons une nouvelle voiture et un nouveau chauffeur pour aller visiter le parc national d’Isalo. C’est un parc constitué de massifs montagneux en plein désert entre lesquels un canyon verdoyant se dessine. Nous faisons une randonnée de 8km mais que nous parcourons en 6h environ, le temps de nous baigner dans deux cascades. Nous rencontrons de nombreuses espèces d’insectes et animaux en tout genre dont les fameux maki cata. Un insecte particulièrement surprenant dont nous faisons la connaissance: le phasme. On le distingue à peine d’une branche d’arbuste. Sans notre guide impossible d’en voir.
La journée suivante est une longue journée de route pour rejoindre le parc de Ranomafana également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous y faisons une randonnée de 8km durant 3h30 dans la forêt tropicale. Nous observons 5 espèces différentes de lémuriens dont le hapalémur doré identifié pour la première fois en 1986 par la primatologue Patricia Wright. Sur la fin de la randonnées nous la rencontrons justement accompagnée d’une de ses étudiantes, quelle coïncidence!
Pour la dernière étape, nous repassons par Antsirabe. Cette fois nous prenons le temps de visiter un peu les alentours. Nous allons au lac Tritriva. Lac sacré pour les malgaches. Nous pouvons néanmoins en faire le tour et s’y baigner. Ce lac est dans le cratère d’un volcan et a une profondeur d’environ 140m. Une légende raconte que Rabeniomby and Ravolahanta (les Roméo et Juliette malgaches) s’y sont suicidés.
Le lendemain, retour à Antananarivo. Durant les longues heures de routes avec les différents chauffeurs, mais aussi avec d’autres personnes, nous avons eu l’occasion de discuter de beaucoup d’aspects de la vie malgache. Nous en avons appris beaucoup sur la culture mais aussi la vie politique beaucoup moins rose que ce qui est raconté dans les médias. Malgré les conditions de vie et la corruption, les personnes que nous avons rencontré avaient le plus souvent le sourire et n’étaient jamais découragées. Au delà des paysages variés, d’une faune unique et une flore époustouflante, nous avons donc vécu une très belle aventure humaine.
Un long trajet nous attend maintenant pour la prochaine destination…
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Journal de voyage #3: Road Trip à Madagascar
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Journal de voyage #2: Road trip autonome Namibie-Botswana
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La deuxième étape de notre voyage est un road trip autonome partant de Windhoek en Namibie et finissant à Maun au Botswana. Pour des raisons de budget, impossible de louer les services d’un chauffeur-guide pour un mois. De plus, nous aimons l’aventure et la liberté qu’apporte ce genre de voyages. Nous avons donc loué une sorte de 4x4 avec tente sur le toit et un coffre avec tout le nécessaire de camping: sacs de couchage, vaisselle, propane et même un petit frigo.
Dès notre arrivée à Windhoek, où nous ne passeront qu’une nuit, c’est assez marquant à quel point la ville est bien construite et propre. Des trottoirs en dalles et aucun déchet le long des routes, contrairement à la Tanzanie. En revanche, une mendicité beaucoup plus importante. Pas question ici de vouloir nous rendre un service en échange de quelques sous, simplement une mendicité extrêmement insistante. Il en a été de même à Swakopmund, sur la côte ouest en bord de mer. Dans plusieurs villes où le passage de touristes est fréquent nous avons rencontré cette dichotomie entre propreté et mendicité.
Nous avons ensuite quitté la civilisation, roulant vers le nord le long de la côte. Nous avons traversé le Skeleton National Park. Je ne pensais pas qu’un paysage désertique pouvait être aussi varié. Dunes de sables, zones arides avec quelques buissons, terre rouge, parfois tendant vers le mauve, et de temps à autre, le lit d’une rivière asséchée avec un peu de verdure et quelques antilopes qui y survivent en attendant la pluie. Un deuxième aspect marquant de ce désert est la transition avec l’océan Atlantique. On passe du désert à l’océan très brutalement, les vagues se cassant dans le désert directement ou, plus au nord, sur les quelques galets qui servent de frontière entre l’eau et la terre. L’extrémité Nord du parc se nomme Terrace Bay. Le camping où nous nous arrêtons est en réalité une endroit très prisé par les pêcheurs des pays avoisinants. Nous avons discuté avec l’un d’eux venant de Cape Town (Afrique du Sud) et ayant fait 2000km pour venir jusqu’ici avec son 4x4.
Prochaine étape de notre road trip: le fameux parc d’Etosha. Il est très différent des parcs que nous avons visités en Tanzanie. Les chemins de terre sont en meilleur état et le parc plus adapté à une visite sans guide (self-drive en bon français). Les petites réserves d’eau (naturelles ou artificielles) attirent beaucoup d’animaux pendant la saison sèche et sont bien indiqués sur la carte. Cependant pour voir certains animaux comme les guépards et les lions qui se reposent à l’ombre des arbres il vaut mieux faire des signes aux visiteurs pour s’arrêter et échanger quelques informations. Mêmes les guides identifiables par des voitures avec toît ouvrant ou simplement complètement ouvertes ne sont pas avares de conseils. Il suffit de leur faire quelques signes pour s’arrêter côte à côte et discuter. Le parc est moins varié en termes de paysages que le Serengeti par exemple mais le spectacle des nombreuses espèces se partageant les points d’eau est magnifique.
Une fois le parc d’Etosha traversé d’ouest en est, nous arrivons à Rundu au Nord de la Namibie qui est la deuxième plus grande ville après Windhoek. Le propriétaire du camping où nous nous arrêtons nous raconte qu’il y a très peu de travail et donc la plupart des gens vivant en pérphérie se nourissent de ce qu’ils trouvent et échangent. Nous allons avec lui voir des maisons du village. Ce sont simplement des zones de terre délimitées avec des bâtons de bois et quelques abris sur le terrain, soit en tôle soit en mélange bois/argile.
Pour la fin de la partie namibienne du road trip, direction le nord-est en suivant la rivière Okavango. Nous nous arrêtons dans campement de pêcheurs. Un petit tour au lever du soleil sur la rivière nous permet de discuter avec le propriétaire, très agréable. Il nous en apprend beaucoup à propos de la gestion du braconnage et les dégâtes qu’il cause pour la faune de la rivière. Il ne reste presque plus de poissons. Selon lui, il reste mions de 10% de la faune aquatique de cette rivière.
Après un petit repos dans une chambre à Popa Falls, direction le Botswana et le delta de l’Okavango pour les deux dernières semaines de cette étape de notre voyage. Fait marquant, la frontière Namibie/Botswana à cet endroit est au bout d’une longue route de terre traversant le parc national Bwabwata.
Avant d’entrer dans la réserve de Moremi à l’est du delta, nous passons une nuit dans un camping proche de Maun. Cette ville est un équivalent de Arusha en Tanzanie (voir article dédié). C’est le point de départ des Safaris. Nous faisons le plein de provisions: essence, eau et nourriture pour les 5 prochains jours. En route vers l’entrée sud de la réserve, quelques kilomètres après la sortie de Maun, nous réalisons que les conditions de conduite vont être un peu plus sportives. La route de bitume s’arrête pour laisser place à de la terre et du sable. On active le mode 4x4 au bout de quelques mètre. Une fois dans le parc, les conditions changent à nouveau. A l’inverse du parc d’Etosha, pas de grandes artères en gravier relativement plane. Grâce au plan papier et à l’application maps.me, nous arrivons à explorer les méandres à une moyenne de 20km/h pendant environ 5h ce jour là. S’en suivent quelques jours similaires de conduite sportive qui demande une concentration intense et un sens de l’orientation affûté. Le parc est très sauvage et les campings spartiates. Nous avons campés au bord de la rivière Khwai au Nord du parc. Arrivés en début d’après midi pour une journée un peu moins intense de conduite, nous voyons une vingtaine d’éléphants s’abreuvant et traversant la rivière. Nous allumons rapidement un feu pour leur signaler une présence. Toute une expérience! ce road trip a été crescendo en terme d’aventure.
Notre expérience touristique au Botswana est relativement bonne mais pas au niveau des deux pays précédentes. La propreté et qualité des services (campings et maisons d’hôtes) est bien inférieure à la Namibie et la Tanzanie avec des prix bien supérieurs. Je ne veux pas minimiser la beauté du delta de l’Okavango, nous avons vu des paysages magnifiques et des animaux en tout genres: kudu, zebres, éléphant giraphes, babouins etc. De plus, loin de moi l’idée de me plaindre, je me sens privilégié de pouvoir vivre cette aventure en famille. Cependant, les prix sont bien trop élevés. Si c’était à refaire, je passerais donc un peu plus de temps en Namibie et Tanzanie pour le même budget.
Une très belle étape s’achève, mais rendez-vous dans quelques semaines pour les prochaines aventures.
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Journal de voyage #2: Road trip autonome Namibie-Botswana
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Journal de voyage #1: Tanzanie
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Pour inaugurer notre long voyage en famille nous avons commencé par la Tanzanie. C’est la première fois que nous mettons le pied en Afrique sub saharienne. Et quelle belle découverte!
Nous avons commencé par un safari organisé de 7 jours avec un chauffeur et guide extraordinaire. Ses connaissances en géologie, biologie, botanique, éthologie étaient impressionnantes. Sans parler de ses qualités de pilote sur les pistes des parcs que nous avons visité: Taranguire, Manyara, Ngorongoro et Serengeti. Les 6 à 10 heures de voiture journalières n’ont pas paru si longues entre discussions, vues à couper le souffle et observation des animaux. Liste non exhaustive: zèbres, girafes, éléphants, buffles, gnous, léopards, guépards, autruches, outardes, babouins, vervets, aigrettes, grues royales a têtes jaunes, vautours, marabous, crocodiles, antilopes et gazelles en tout genre. Je dois admettre que nous n’avons pas réussi à retenir tout ce que Mahmoud a essayé de nous enseigner. Un peu de swahili, un peu de géologie pour la formation de la vallée du rift, un peu d’histoire pour la migration des Maasais jusqu’au parc du Serengeti et un peu de biologie pour la reconnaissance de la faune et la flore.
Nous avons ensuite passé une petite semaine à Dar es Salaam pour compléter notre visite et pouvoir nous imprégner de la vie citadine de Tanzanie. Très belle expérience encore une fois. Nous avons logé dans un airbnb modeste mais suffisant. Nous avons découvert un nouveau mode de transport, très amusant et à un prix négligeable: le bajaji (tuk tuk local). Nous avons visité le marché de Kariakoo (marché aux puces qui s’étend sur des kilomètres), fait une journée farniente sur l’île de Bongoyo, et le musée des villages (Kijiji cha Makumbusho) avec un guide qui nous a raconté les coutumes et les habitations de quelques unes des plus de 100 tribus présentes en Tanzanie. C’est un musée extérieur parsemé de maisons illustrant le mode de vie de quelques tribus.
Je me souviendrai de la Tanzanie comme un pays avec des gens très accueillants et détendus. Malgré les quelques personnes un peu insistantes voulant nous vendre des bibelots, servir de guide ou même de gardes du corps, nous ne nous sommes jamais sentis en danger. Ce pays dont la population est partagée entre différentes cultures et religions où musulmans, chrétiens, maasais, et autres cohabitent m’apparaît comme un bon exemple de tolérance.
Prochain article dans environ un mois au sujet de notre prochaine étape: un road tripe Namibie-Botswana.
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Journal de voyage #1: Tanzanie
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Journal de voyage #0: Une expérience à contre courant
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C’est parti pour plusieurs mois de voyage en famille, un voyage qui va nous amener en Afrique, Asie et Océanie.
Je voulais trouver un moyen de partager quelques éléments de voyage mais de façon plus privée que de publier des photos et vidéos accessibles au monde entier. Ce genre de contenu est réservé à la famille et aux amis. Quoi de mieux que Bluwr pour cette expérience! En tant que co-fondateur je suis forcément biaisé mais je trouve Bluwr idéal pour cet exercice pour plusieurs raisons:
1. Je peux partager l’expérience avec un grand nombre de personnes sans rentrer dans ce que je considère trop intime ou privé.
2. Je n’ai pas envie de passer des heures à éditer des vidéos et créer des albums
3. Je trouve l’idée intéressante de partager un récit de voyage sans image ni vidéo a l’ère d’instagram, youtube et les smileys. Peut être un esprit de contradiction exacerbé ? Mes proches ont la réponse à cette question.
4. Je suis très loin d’être un écrivain. Mon parcours scolaire côté littéraire a été assez catastrophique, je sors donc de ma zone de confort. Ca ne fait pas de mal une fois de temps en temps.
Je vais donc écrire un article par étape de notre voyage pour partager les étapes et quelques ressentis. Si certains d’entre vous sont intéressés par des détails sur les logements, le budget etc, n’hésitez pas à m’écrire en privé.
C’est parti pour le défi.
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Journal de voyage #0: Une expérience à contre courant
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Khemisset entre Divertissement Éphémère et Potentiel Social Inexploité
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L'organisation de l'arrivée d'une course de bicyclette à Khemisset a récemment suscité un certain engouement parmi les habitants. Cette initiative montre que la ville peut accueillir des événements d'envergure et offrir des moments de divertissement à ses résidents. Cependant, en dépit de cet aspect positif, l'événement a également mis en lumière certaines lacunes et opportunités manquées pour promouvoir le sport et aborder des problématiques sociétales plus larges.
Bien que l'événement ait rassemblé des gens et créé une animation palpable, cela n'a duré que le temps de la course. En effet, des groupes de musique ont joué pendant une vingtaine de minutes, créant une ambiance festive. Cependant, une fois les cyclistes et les véhicules d'accompagnement passés, tout est rapidement retourné à la normale. Cette observation souligne un problème de pérennité et d'impact durable des événements sportifs dans la ville. Un des points cruciaux est l'absence d'efforts pour capitaliser sur cet événement afin de promouvoir des initiatives sociales et sportives durables.
L'événement pourrait être utilisé pour sensibiliser les habitants à l'importance du sport et à ses bienfaits pour la santé et la cohésion sociale. Des campagnes de sensibilisation pourraient être organisées en parallèle pour encourager la pratique sportive régulière. Les associations sportives locales devraient être invitées à se présenter et à faire connaître leurs activités. Cela pourrait inclure des démonstrations, des ateliers, ou des stands d'information, offrant ainsi aux résidents des opportunités de s'engager dans des activités sportives régulières. Des projets sociaux parallèles pourraient être mis en place, tels que des ateliers, ou des campagnes de sensibilisation sur des problématiques spécifiques à la ville.
Khemisset fait face à une certaine vulnérabilité. Les événements sportifs peuvent servir de leviers pour aborder des problématiques sociétales. Le sport peut être utilisé pour encourager l’éducation et l’intégration sociale, notamment parmi les jeunes. Des programmes éducatifs et des initiatives d'intégration pourraient être développés autour de ces événements. Investir dans des infrastructures sportives durables, qui peuvent être utilisées tout au long de l'année, au-delà des événements ponctuels, pourrait avoir un impact positif significatif sur la communauté. Des programmes sportifs inclusifs pour différentes populations (jeunes, femmes, personnes âgées, etc.) pourraient renforcer le tissu social et améliorer la qualité de vie des résidents.
Pour maximiser l'impact de tels événements, une planification stratégique et un suivi rigoureux sont essentiels. Identifier les besoins spécifiques de la communauté et intégrer ces besoins dans la planification des événements permettrait de s'assurer qu'ils répondent aux attentes et besoins locaux. Travailler en collaboration avec les autorités locales est crucial pour s'assurer que les événements sportifs s'inscrivent dans une vision à long terme pour le développement de la ville. Recueillir des retours des participants et des résidents est nécessaire pour améliorer les futures éditions et maximiser leur impact.
En conclusion, bien que l'accueil d'une course de bicyclette soit une bonne initiative pour Khemisset, il est essentiel de voir au-delà de l'événement ponctuel et de saisir l'opportunité pour promouvoir des rôles sociaux et aborder les problématiques sociétales à travers le sport. Un engagement plus profond et une planification stratégique peuvent transformer de tels événements en catalyseurs de changement positif pour la communauté.
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Entre échanges authentiques et opportunités manquées
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Ma visite au Salon International de l'Agriculture de Meknès a été une expérience intéressante mais également révélatrice des défis auxquels font face les exposants et les organisateurs de tels événements.
Ce qui a particulièrement attiré mon attention, c'est l'effort remarquable des coopératives agricoles de toutes les régions présentes sur le salon. Elles étaient là pour exposer et échanger avec les visiteurs, ce qui reflète une volonté de partager leur savoir-faire et d'établir des liens avec d'autres acteurs du secteur. Cela démontre également l'importance croissante des coopératives dans le paysage agricole, ainsi que leur désir de se faire connaître sur la scène internationale.
Cependant, j'ai également remarqué une différence marquée avec certains exposants à grande échelle. Ces derniers semblaient plus enclins à maintenir la même dynamique qu'ils auraient dans leurs locaux professionnels. Plutôt que d'utiliser le salon comme une opportunité de rencontre et d'échange avec le public, ils ont traité leur temps d'exposition comme une extension de leurs réunions internes, ce qui limite le potentiel de networking et de collaboration que ces événements offrent.
Une autre observation pertinente concerne la culture générale des expositions. Trop de visiteurs semblaient se déplacer dans les allées du salon de la même manière qu'ils le feraient dans une administration sans murs, sans réellement s'engager avec les exposants ou saisir les opportunités qu'offre un tel événement. Certains exposants ont même tenté de créer des spectacles pour attirer l'attention, mais sans un objectif clair, cela semblait peu efficace et superficiel.
En ce qui concerne la ville de Meknès en tant qu'hôte, j'ai été surprise de constater qu'il n'y avait aucun stand mettant en valeur les attractions touristiques ou les particularités de la ville en termes d'agriculture. Cela représente une opportunité manquée de promouvoir le tourisme local et de mettre en avant les aspects uniques de la région.
En résumé, ma visite au Salon International de l'Agriculture de Meknès a été enrichissante mais a également révélé des aspects à améliorer, tant du côté des exposants que des organisateurs. Il est essentiel de repenser la manière dont ces événements sont abordés afin de maximiser leur impact et leur efficacité pour tous les acteurs impliqués.
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Échos de l'Écriture ...
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Dans le passé, un souvenir précieux persistait, semblable à un trésor immuable. C'était lors d'une journée lumineuse, partagée avec une personne chère au café de la bibliothèque nationale. Une conversation sur l'écriture avait débuté, et elle m'avait confiée d'une voix douce mais assurée : "L'écriture est intime."
Cette idée a profondément marqué ma pensée, semant en moi le germe d'une réflexion qui n'a cessé de croître depuis. Face à la nécessité d'écrire à des fins académiques, j'ai souvent médité sur cette déclaration énigmatique. L'écriture, jadis un refuge où s'épanouissaient librement mes pensées, était désormais soumise à de nouvelles contraintes.
Pour autant, en plongeant dans les méandres de ma mémoire, je me suis remémorée les moments où l'écriture était vraiment personnelle. Les pages de mon journal intime, les croquis de mes journées, les récits mystérieux de mes nouvelles, les vers enflammés de mes poèmes, autant de fragments d'intimité confiés à l'encre et au papier. Il était indéniable que j'avais un talent, une sensibilité qui s'émoussait avec le temps.
Quand cette passion est devenue un devoir, elle n'a pas perdu sa dimension intime. Même dans sa forme la plus rigoureuse, l'écriture révèle toujours les émotions capturées dans les mots.
Ainsi, malgré les aléas du temps et les exigences du quotidien, il reste primordial de maintenir ce lien intime avec soi-même à travers l'écriture. Car c'est dans ces moments de connexion avec notre essence que se trouvent les véritables trésors de la vie, éclairant notre chemin de leur lumière éternelle.
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Les voiles du temps
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À l'occasion du Ramadan, imprégné d'une atmosphère singulière, je souhaiterais vous faire part d'une pensée à laquelle je songe.
Une certaine hâte me gagne à l'idée de saluer l'arrivée d'une nouvelle année en même temps que ce mois sacré. Aux yeux des Marocains, l'iftar représente bien plus qu'un simple repas, il est un moment de convivialité de partage profondément ancré par notre religion et notre culture à travers les traditions immémoriales.
La table de l'iftar, où de savoureux plats typiquement marocains accueillent toute la famille, éveille en moi des aspirations profondes. Les senteurs parfumées associées à tout ce qui est bon envahissent les foyers dans une ambiance rassurante de chaleur et de réconfort.
Au-delà de l'aspect culinaire, je m'interroge toutefois sur la façon dont sera célébrée chez nous cette convergence entre le Ramadan et le Nouvel An. Seront-elles amplifiées avec l'iftar, en raison des habitudes festives spécifiques à ce moment de l'année ? On verra peut-être plus de rassemblement, et plus de préparations spéciales ornant nos boulangeries et nos magasins, ou encore plus d'échanges de vœux empreints de spiritualité et de tendresse.
Ce mélange harmonieux des habitudes du Ramadan et des festivités du Nouvel An promet au final d'être une expérience unique, forte en couleurs, émouvante et partageuse, tout en respectant le caractère traditionnel de notre Maroc.
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Activité Physique et Sportive, Catalyseur de Performance Économique en Entreprise
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Bien plus qu'une simple source de divertissement, le sport s'impose comme un investissement essentiel pour maximiser la performance économique de l'entreprise. Adopter cette conviction fondamentale et en être persuadé permet de tirer pleinement profit des nombreux bienfaits qu'offre le sport.
À l'heure où nous aspirons à structurer nos sociétés de manière durable, cela nécessite de prendre en compte simultanément les exigences du présent et celles du futur, avec un focus sur trois piliers cruciaux : l'économie, la société et l'environnement.
Face à la complexité structurelle de l'entreprise, les dirigeants sont aujourd'hui amenés à repenser de nouveaux modèles visant à créer un cadre positif et propice aux employés, de manière à atteindre les objectifs économiques escomptés.
Le sport se présente comme une innovation et un levier permettant d'agir sur plusieurs composantes essentielles à la performance économique d'une entreprise, notamment sur 3 aspects principaux : la motivation, le bien-être et la productivité.
En effet, il existe une relation très profonde entre ces trois facteurs et la performance économique de l'entreprise. La sédentarité est une cause principale de plusieurs pathologies liées au travail, notamment l'augmentation de la masse grasse abdominale, accroissant le risque de diabète de type 2 et les troubles musculo-squelettiques. Ces pathologies sont à l'origine du burn-out et de l'augmentation du taux d'absentéisme lié aux problèmes de santé. Que ce soit la hausse de l'absentéisme continu ou les burn-out entraînant le turnover, il s'agit de conséquences économiques significatives liées à la baisse de productivité et aux coûts de remplacement.
Le Saviez-vous? L’Organisation Mondiale de la santé recommande 150-300 minutes d'exercice modéré par semaine pour les adultes de 18 à 64 ans, avec une réduction du temps assis par une activité physique, avec une réduction du temps assis par une activité physique.
Cependant, dans le contexte de l'entreprise, il est important de ne pas se focaliser exclusivement sur le sport, mais plutôt de s'intéresser à l'activité physique et sportive (APS) au sens large. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'APS est définie comme « tout mouvement produit par les muscles squelettiques, entraînant une augmentation de la dépense énergétique ». Contrairement au sport, l'APS ne se limite pas à des activités organisées avec un cadre, des règles et un système de compétition.
L'APS au sein de l'entreprise peut améliorer sa performance globale, contribuant ainsi à l'optimisation de ses résultats économiques. Par volonté de matérialiser la célèbre maxime « Un esprit sain est dans un corps sain » et dans un souci de rentabilité, les entreprises à travers le monde commencent à considérer le sport comme un moyen de promouvoir leurs performances.
L'impact de l'activité physique et sportive sur la performance économique de l'entreprise est mesurable, principalement à travers trois niveaux interconnectés : la performance économique de l'entreprise, le bien-être des salariés et les coûts liés à la prise en charge sociale, comprenant la prise en charge médicale par exemple.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a émis une série de recommandations quant aux niveaux d'activité à atteindre par les individus en fonction de critères tels que l'âge et le sexe. Pour mesurer la dépense énergétique engendrée par une activité physique et sportive (APS), l'unité de mesure utilisée est le MET, ou l'équivalent métabolique, une échelle internationalement reconnue et largement utilisée. Cela souligne l'importance croissante de suivre cet indicateur au sein des entreprises.
Pour promouvoir le sport au sein des entreprises, les dirigeants doivent intervenir à plusieurs niveaux en fonction de la taille de l'entreprise et de ses capacités financières. Encourager l'activité physique et sportive (APS) par des campagnes de sensibilisation représente une première étape à faible coût. En outre, l'entreprise peut offrir des solutions favorisant un accès permanent à l'APS, telles que des abonnements aux salles de sport ou la participation collective à des événements sportifs (marathons, tournois d'entreprises, etc.). À un niveau plus avancé, les entreprises peuvent intégrer l'APS comme une composante essentielle de la vie des collaborateurs, en réservant du temps dédié à l'activité physique pendant les heures de travail ou en mettant en place des installations sportives sur les lieux de travail.
Le réel défi est de faire passer le "Sport dans l'entreprise" d'un levier de cohésion de groupe et de divertissement, à une composante essentielle qui garantit aux employés une meilleure productivité et à l'entreprise une meilleure performance économique. Alors que les employés passent un temps considérable dans les milieux de travail, et surtout que les incitations au télétravail suivant le COVID-19 ont causé une réduction significative de l'effort physique des individus (Déplacement sur les lieux de travail, etc.). Les entreprises ont un rôle central et indispensable pour promouvoir l'Activité Physique et Sportive dans la vie des citoyens.
Inciter les collaborateurs à l’exercice physique, et mettre en place les dispositifs nécessaires pour réaliser cet objectif est un RÉEL investissement dans la performance économique de l’entreprise et son rendement, avant d’être une mesure significative dans la vie au sein de l’entreprise. C’est un pari Win-Win.
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Conversations et monologues
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Un soir, l'idée a commencé à germer...
Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets.
Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic...
Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...
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